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| Sujet: TAHAR BENBAIBECHE DEPUIS MOSTAGANEM : "L’Algérie est encerclée de toutes parts" Dim Nov 10, 2013 11:17 am | |
| Le secrétaire général du parti Fedjr Djadid, Tahar Benbaibeche, a appelé, hier, à Mostaganem toutes les parties (Algérienne et marocaine) à la retenue en abordant la tension qui envenime les relations entre les deux pays. M. Benbaibeche a appelé, également, à la prudence lors du traitement du dossier marocain, qui, selon lui, nécessite plus sagesse. Le patron de Fedjr Djadid a indiqué, dans ce contexte, que la colère du Monarque marocain est due à la fermeture des frontières terrestres et à l’obstruction des voies de la contrebande qui ont eu des retombées économiques catastrophiques sur la population du royaume. Ces dispositions, ajoute M. Benbaibeche, entre dans le cadre de l’exercice de l’Algérie de sa souveraineté nationale. Le SG de Fedjr Djadid, qui assistait à l’installation du conseil de wilaya de son parti, a indiqué, par ailleurs, que l’Algérie est encerclée de toutes parts après que nos frontières Sud et Est se sont transformées en zones militaires, tandis que nos frontières Ouest font face à une tension perpétuelle entre les deux pays. Concernant la question du Sahara Occidental, M. Benbaibeche s’est interrogé sur la longévité du conflit qui dure depuis plus de 30 ans. Ce dernier a accusé l’occident de ne pas vouloir une solution à ce problème qui sert les intérêts de ses pays dans la région. Pour ce qui est de la situation intérieure du pays, M. Benbaibeche a regretté l’absence d’un pacte national autour duquel le peuple Algérien peut se rassembler pour se défendre des prédations extérieures. Sans ce pacte national, dira M. Benbaibeche, l’Algérie et son peuple sont en danger, tout en considérant que la lutte autour du quatrième mandat du Président est une lutte chimérique dont la principale raison est de perpétuer la crise politique et de bénéficier de la rente financière et ceci, dira M. Benbaibeche, n’encouragera point à la construction d’un mur national qui nous épargnera les crises. Avant de conclure, M. Benbaibeche, a demandé au pouvoir de ne pas s’ériger en ennemi du peuple en prenant exemple des révolutions arabes. | |
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